Ted Lewis : Plender

 


Ted Lewis, Plender, Ed. Payot & Rivages, 1996 (1971 éd. anglaise), 303 p.

C’est du bon bouquin que celui-là. D’abord la construction originale à deux voix, celle des deux protagonistes, qui menant la même action, permettent de la voir de deux points de vue. Déroutante au tout début, cette manière de faire fait toute la force du récit. Cette forme est de surcroît parfaitement adaptée au contenu puisqu’il s’agit en quelque sorte d'une vengeance, qui, quoique non méditée et s’offrant par opportunité, n’est pas ratée par l’auto-justicier. C’est d’autant plus remarquable que cela donne lieu à des développements sur la psychologie des personnages tout à fait crédibles, avec quelques brins d’humour. Il y a dans tout cela quelque chose qui rappelle un peu Lodge, Seule peut-être la fin est décevante.

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