Arthur Schnitzler : Les Dernières cartes
Arthur Schnitzler, Les Dernières cartes, Calmann-Lévy (livre de Poche 1984), 1953, 120 p.
Recueil de deux nouvelles (Les Dernières cartes, Rien qu’un rêve) qui ont en commun les vertiges et la cruauté de la passion et du plaisir, ou quand la passion s'empare d'une vie... Au sens propre pour la première puisque la passion du jeu pousse le lieutenant Kasda au suicide. Au sens figuré pour la seconde où un couple se met en danger en tentant, chacun de son côté, l’aventure du rêve pour elle, l’aventure fantasmatique pour lui.
Dans la première, la mise en scène est théâtralisée avec des acteurs statiques, où l’action bascule par la parole. C’est d’une facture classique assez proche dans le thème et les personnages ainsi que dans la psychologie de la littérature russe (Dostoïevski par exemple).
La seconde est sans doute plus originale, aux limites du fantastique (Henry James) ; elle a été adaptée par S. Kubrick dans Eyes white shut.
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