Bernhard Schlink : La petite-fille

 


Bernhard Schlink, La petite-fille, Gallimard, 2023, 227 p. 


Kaspar est tombé amoureux de Birgit qui vit en RDA. Il aide à fuir son pays pour venir le retrouver à l'ouest. Accident ou suicide, Birgit meurt. Kaspar découvre alors dans ses écrits (Birgit est écrivain), un pan de son passé et de ses préoccupations. Avant de fuir elle a donné naissance à un enfant qu'elle a confié à une famille d'accueil. Kaspar se met en quête de retrouver cette enfant, Svenja. Elle s'est mariée à un néonazi et a donné elle-même, naissance à une fille Sigrun, dont il est grand père par alliance. Ce livre est donc le récit de cette rencontre, entre une fille de 14 ans et son grand-père, aux références culturelles opposés : d'un côté, un féru de culture classique (livres et musique), pénétré d'idées libérales ; de l'autre, une culture Völkisch, tournée vers la tradition et aspirant au retour de la Grande Allemagne. Même si certaines scènes sont un peu forcées, l'histoire séduit à la fois dans sa dimension affective, mais aussi dans ses références historiques ou politiques : ou comment la grande histoire est vécue par des individus ordinaires.

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