Mathias Enard : Mélancolie des confins : Nord,
Mathias Enard, Mélancolie des confins : Nord, Actes Sud, 2024
Autobiographie ou autofiction, ce récit nous promène dans Berlin et dans son histoire, mais pas que. Le prétexte : une visite à une amie victime d’un AVC. Le temps est comme suspendu car devant le tragique point d’avenir. Le présent demeure comme support à une rêverie alimentée par des souvenirs qui surgissent au gré des lieux. Car l’auteur déambule dans la ville, mêlant les différents quartiers avec de petites histoires personnelles (la sienne ou celle de personnages plus ou moins illustres) ou la grande histoire, notamment celle des guerres mondiales et plus particulièrement la seconde. On a du mal à suivre ce récit désarticulé : quelle est sa finalité, on ne saura pas. Peut-être montrer l’érudition de son auteur, mais alors ce geste ne satisfait que lui-même. Il pourra néanmoins intéressé le Berlinois ou le touriste en quête de dévoilement de la réalité qui s’offre sous ses yeux.
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